samedi 3 avril 2010

La frustration

Pourquoi se sentir frustré ?
Ah non, ne rester pas comme cela !

Je vous vois bouder, garder votre colère, votre frustration, non, non et non ; Vous ressentez un sentiment de dévalorisation, de manque de respect lié à une attitude, un fait extérieur que vous n’avez pas mérité et pour lequel vous n’êtes aucunement responsable, au contraire d’ailleurs, vous avez fait tout ce que vous avez pu pour participer, pour aider, vous vous êtes donné quoi !

Et voilà, les évènements, les circonstances vous ont en fait renvoyés quelque tourment, quelque incident, quelque misère qui ne correspond absolument pas à votre bonne volonté, à votre engagement personnel, à votre soutien.

Mais qu’est-ce donc !

Le point de vue des « couleurs du sentiment »

Vous étiez pour le moins satisfait de votre bonne action, plutôt gai quoi. Hum, c’est bon ça. Bravo, vous avez donné un peu de vous, offert un peu de vous.

Vous ne comprenez pas comment le boomerang vous arrive en pleine poire. Et surtout vous le subissez, vous vibrez à ce mauvais coup, à ce hasard malheureux. Quelle injustice, quelle damnation ! Vous souffrez, cela vous fait mal. Bien sûr, c’est bien normal, ressentez le un moment. Et puis, le constat étant fait, réalisez aussi que vous n’y pouvez rien, constatez aussi votre impuissance à changer le cours des évènements extérieurs.

En plus, ce coup bas ne change rien à votre propre valeur, la votre qui est intacte, alors cessez ce remue-méninges de votre « ego » qui vous maintient dans cette souffrance, allez savoir pourquoi, peut-être juste pour résister, vouloir absolument garder un peu de raison, avoir raison. Pfitt, avoir raison, c’est rassurant, cela renforce son comportement, mais cela nous enferme dans une situation stérile : de toutes façons vous ne pourrez faire que les bourreaux vous comprennent, ils sont eux dans d’autres pensées, dans d’autres souffrances.

Alors laissez les résoudre leurs propres difficultés et Vous, arrêtez de résister, acceptez tout cela, le monde ne sera toujours pas parfait dès demain, et vous n’y pouvez rien ou presque, et assurément vous n’y pouvez rien maintenant.

Bien, observez bien votre comportement, constatez votre amertume, voyez vous souffrir ; puis une fois conscient de la situation, prenez les décisions qui vous appartiennent, vous êtes bien responsable de ce que vous acceptez de ressentir, de supporter ou non, poursuivez votre aventure, votre découverte du monde merveilleux qui vous entoure, de votre traversée tranquille vers le futur.

Faites le maintenant, votre vie c’est bien à présent, dans ces moments fugaces ou vous pouvez choisir de voir les choses agréables et d’oublier les agressions, de les ranger au placard, bien classées dans les archives. Mettez en avant votre vue constructive, votre gaieté, vos petits bonheurs tout simples et ressentez tous les modestes plaisirs qu’ils vous procurent pour bâtir petit à petit votre bonheur de chaque jour. Demain sera un autre jour sur lequel vous ne pouvez rien aujourd’hui, sauf à apprendre et développer les capacités qui vous enrichirons et vous rendrons encore plus capable de vous adapter à l’avenir.

Pour vous aider, un mini mémento :
- observer les réalités
- ressentir les souffrances comme les plaisirs
- accepter et pardonner
- respirer et se relâcher
- s’abandonner à soi-même et se remémorer tous les souvenirs agréables
- vivre dès à présent dans le bien être que vous méritez

Il n’y a que vous pour conduire votre existence, gardez la maîtrise de vos objectifs et négligez les parasites.

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elle me réconfortera et me sera fort utile pour l'avenir
Passez une belle journée sur votre chemin personnel